Cet animal est apparu sur le territoire français suite aux migrations venues des pays de l'ex Union Soviétique, pays dont il n'est pas indigène. Originaire d'extrême orient il fut importé en Union Soviétique pour la fourrure au début du XXème siècle pour en augmenter la production nationale. L'espèce a envahi progressivement le centre et l'ouest de l'Europe dont l'Allemagne, la Belgique et maintenant la France, notamment dans le Cher où il est apparu en 1979. Une fois de plus l'homme a joué aux apprentis sorciers, une nouvelle espèce vient perturber la nature et l'environnement au détriment de nos espèces indigènes. Ce
canidé a une morphologie trapue, il ressemble au
raton laveur,
il mesure 70 à 80 cm, pour un poids variant
entre 4 et 10 kg.
Animal dont le mode de vie s'approche de celui du raton laveur, le chien viverrin est actif la nuit, il vit en solitaire ou en petits groupes, hibernant l'hiver. Le
chien
viverrin est un prédateur opportuniste
s'alimentant de
tout ce qui peut lui tomber sous la dent :
petits rongeurs, oiseaux,
petits gibiers, charognes, insectes, larves,
mais aussi quelques
végétaux, des baies et des champignons.
L'été et à l'automne son organisme constitue des réserves pour son hibernation, son poids augmente alors considérablement. La durée de son hibernation est variable en fonction des températures hivernales. Le
rut a lieu
du mois de février au mois d'avril, en fonction
de la
région et de son climat. La gestation dure
environ deux mois, la
femelle met bas 6 à 12 petits qui
pourront se nourrir
seuls à partir de quatre semaines tout en
continuant leur
allaitement jusqu'à deux mois.
Les petits atteindront leur maturité à l'âge d'un an. Le
chien viverrin a pour prédateur en France le
renard et les grands rapaces sur les jeunes
sujets.
Sa principale régulation est la chasse et le piégeage. Malgré cela sa population continue à progresser de façon inquiétante sur le territoire français et en Europe de l'ouest en général. Pas
d'étude connue sur ses maladies et leurs
impacts
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